Face à inquiétude liée à l’espionnage informatique dans le pays, le gouvernement de Pékin vient de prendre une décision assez sévère à l’encontre de certains éditeurs étrangers. La Chine va laisser tomber les sociétés étrangères spécialisées dans la sécurité informatique.
Depuis le week-end dernier, les logiciels de Symantec Corp et Kaspersky Lab ne font plus partie de la liste des programmes approuvés par le gouvernement chinois.
Les applications de sécurité informatique proposées par ces deux éditeurs de renom ont été simplement interdites sur le territoire.
A la place de ces deux entreprises, le gouvernement Chinois préfère faire confiance à des acteurs locaux tels que Qihoo 360 Technology Co, Venustech, CAJinchen, Beijing Jiangmin ou encore Rising. C’est l’agence Reuters qui rapporte ces informations, en se basant sur celles révélées par Le Quotidien du Peuple, un journal contrôlé par l’État.
Cette situation surprend au plus niveau les responsables des deux sociétés concernées. A ce propos, un porte-parole de Kaspersky Lab s’est confié à l’agence de presse en ces termes :
« Nous enquêtons et nous nous sommes engagés dans un échange avec les autorités chinoises au sujet de cette situation. Il est trop tôt pour entrer dans les détails dans l’immédiat. »
De son côté, Symantec évoquait des discussions avec la Chine concernant l’usage de ses produits sur le territoire, sans pour autant laisser entendre à l’époque que ces derniers pourraient y être blacklistés.
Les deux entreprises paient pour les tensions qui existent entre le gouvernement chinois et certaines firmes, accusée de s’attaquer à la cyber-sécurité du pays.