Axel Springer, l’éditeur allemand menant une campagne pour freiner l’influence de Google en Europe, a racheté 20% des parts de Qwant. Ce moteur de recherche basé à Paris met l’accent sur ​​la confidentialité des données.

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Axel Springer a effectué cet achat par l’intermédiaire de son unité Digital Ventures, une société basée à Berlin. Qwant, co-fondée il y a trois ans par un ingénieur en informatique et un ancien directeur de fonds spéculatifs, a déclaré en mai qu’il cherchait à augmenter son capital d’environ 5 millions d’euros.

Axel Springer, qui publie le plus grand journal d’Allemagne, Bild, a introduit dans son groupe des contenus payants en ligne et fait l’acquisition d’actifs sur Internet pour compenser une baisse des recettes d’impression.

Ce rechat de Qwant arrive à point nommé, au moment où le Haut tribunal de l’Union européenne vient de statuer que tout citoyen a le « droit à l’oubli » en ligne. Tout le monde peut donc demander aux propriétaires des moteurs de recherche de supprimer des informations personnelles et entamer une procédure judiciaire si l’entreprise ne se conforme pas à la loi.

Qwant propose une alternative au moteur de recherche leader qu’est Google, et semble avoir déjà trouvé son coeur de cible. Environ 10 million de recherches sont effectuées quotidiennement et les responsables du moteur de recherche prédisent un total de plus d’un milliard de requêtes d’ici la fin de l’année.

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