Une soucoupe volante a été envoyée par la NASA, Samedi 28 Juin, dans la haute atmosphère pour tester des technologies d’atterrissage. Celles-ci sont destinées à une future mission humaine sur Mars et leur test s’est terminé sur un semi-échec.
Après plusieurs retards liés aux conditions météorologiques de ce mois de Juin, le nouveau vaisseau spatial de la NASA a décollé depuis la base militaire de l’île hawaïenne de Kauai samedi matin.
L’énorme ballon gonflé à l’hélium, transportant un vaisseau de la forme d’un disque appelé « Low-Density Supersonic Decelerator », ou LDSD avait été lâché à 08h45 (14h45 heure française).
Vers 11h, le ballon a atteint l’altitude de 36 600 mètres comme prévu et, près de quinze minutes plus tard, le vaisseau LDSD a été largué. Son moteur de fusée s’est alors allumé pour l’amener à 54.900 mètres d’altitude, à 3,8 fois la vitesse du son, soit 4.651 km/h.
Le ralentisseur supersonique aérodynamique gonflable, appelé SIAD (Supersonic Inflatable Aerodynamic Decelerator), a ensuite freiné le vaisseau jusqu’à une vitesse d’environ 2,5 fois la vitesse du son (3.060 km/h).
Après cette séquence, un gigantesque parachute supersonique aurait du se déployer pour freiner la descente de l’appareil. Ce ne fut cependant pas le cas, et la descente du vaisseau s’est terminée par un amerrissage brutal.
Quelques minutes après ce dysfonctionnement du gigantesque parachute de 34 mètres de diamètre, l’un des membres de la mission a admis qu’il ne s’était pas déployé comme prévu.
Malgré ce problème, la NASA s’est déclarée très satisfaite du déroulement du test :
« Ce que nous avons vu est un très bon test. N’oubliez pas que les objectifs de cette expérience étaient de gonfler le ballon, de le lancer, de l’amener jusqu’à la bonne altitude, de déployer le LDSD, et d’allumer son moteur de fusée pour atteindre la vitesse prévue… »
Avec ses projets plus ambitieux d’exploration de Mars, la NASA devra améliorer ses nouvelles technologies d’atterrissage pour gérer les grands vaisseaux spatiaux de demain. Il sera autrement impossible de débarquer sur des surfaces rocheuses.