Le jeu Boom Beach, développé par Supercell, est présenté comme l’alternative la plus sérieuse à son grand frère, Clash of Clans. Ce jeu pour mobile, développé dans un modèle Free-to-play, aurait-il les reins assez solides pour succéder au leader actuel du marché ? Réponses dans notre test.

[Mis à jour Mardi 8 décembre 2015 à 21h22] Le jeu Boom Beach, joué sur les smartphones et tablettes, pour ceux qui l’ignoreraient, c’est le second bébé de Supercell.

Le studio Finlandais, à qui l’on doit également le célèbre Clash of Clans et le moins connu « Hay Day ». Lancé en mai 2014, il avait pour objectif stratégique de conquérir les joueurs qui seraient restés de marbre devant Clash of Clans, tout en plaisant également aux accros de celui-ci.

Plus d’un an après sa sortie, qu’en est-il désormais de ce jeu ambitieux ?

L’attaque défense remise au goût du jour

Alors que Clash of Clans aura droit très bientôt à une mise à jour, apportant toujours plus de contenu à ses joueurs, Boom Beach a lui eu droit à son update au mois d’Octobre dernier.

Celle-ci est venue renforcer un gameplay déjà très solide, que certains considèrent comme une évolution de Clash of Clans.

Dans Boom Beach, pour développer et sécuriser une base située sur une île, les joueurs ont accès à de nombreuses défenses (tourelles, boucliers, lance-flammes, lance-roquettes, …), mais aussi et surtout à des troupes plus évoluées en attaque.

Il faut explorer les environs de son île, examiner avec précaution la situation dans laquelle on se trouve avant de penser à attaquer qui que ce soit.

En passant en mode attaque, en dépensant des Points d’Action, les unités d’un joueur peuvent être dirigées quasiment à la baguette, en utilisant des fumigènes et des fusées éclairantes. Elles permettent de transmettre des ordres à vos troupes, qui au lieu d’agir selon le bon vouloir de leur intelligence artificielle, suivront vos directives et orienteront précisément leur assaut sur une base adverse. Il ne suffit plus de placer ses unités en tapant sur l’écran puis d’utiliser une ou deux actions de héros en priant pour obtenir la victoire.

On a ici bien plus l’impression de jouer à un jeu de stratégie que dans CoC.

Malheureusement, tout cela n’est accessible qu’après de longues heures de jeu plus ou moins limitées, modèle F2P « Freemium » oblige.

Le Free-to-Play dans toute sa « splendeur »

Comme son grand frère, Boom Beach finance lui aussi son développement et ses serveurs grâce à un Business model en F2P. Avant de débloquer toutes les défenses et toutes les unités, un joueur devra faire preuve de patience ou débloquer tout immédiatement, en échange d’une petite fortune.

En achetant des diamants, un joueur peut gruger dans ses files d’attentes avec une partie PvP, abréger le délai de construction d’un bâtiment, ou simplement construire plus de choses simultanément en ignorant la limite d’un chantier de construction unique. Et le plus gros problème de ce titre ce trouve ici.

Là où Clash of Clans fait dans le raisonnable, permettant de jouer plutôt simplement sans avoir à se plier aux achats in-app, Boom Beach est plus agressif. Avec ce jeu, Supercell a poussé son modèle free-to-play à l’extrême, et cela ne s’est pas arrangé avec le temps.

Bien qu’il soit plus beau, plus profond sur le plan stratégique que l’autre jeu du même développeur, il se montre très avare dans sa distribution de récompenses.

Verdict

Au final, il ne tiendra qu’au joueur de voir si il est prêt à faire le sacrifice (de temps ou d’argent) pour jouer à Boom Beach. Le jeu de Supercell dispose d’un contenu très conséquent, qui s’est enrichi avec la récente mise à jour du mois d’Octobre. Mais son modèle économique risque de rebuter plus d’un joueur.

Le bon Le mauvais
  • Un design magnifique, vif et coloré
  • Un gameplay plus stratégique que CoC
  • L’attaque aussi passionnante que la défense
  • Une mise à jour récente
  • Le modèle économique trop gourmand
  • Le système de progression trop lent

Laisser un commentaire