Le Bon Coin a été le théâtre d’une nouvelle arnaque dans le Loir-et-Cher se basant sur des chèques en bois. L’auteur du crime achetait des voitures avec des chèques sans provision pour les revendre dans la foulée, remportant une somme d’environ 100 000 €. Arrêté à cause de son manque de prudence, il a été jugé cette semaine.
Ce jeune arnaqueur, habitant la commune de Montrichard dans le Loir-et-Cher, avait frappé en 2012 sur LeBonCoin. Après avoir pris contact avec ses futures victimes, qui avait posté des annonces pour une vente de voiture sur le web, il leur transmettait un faux relevé de compte où il prétendait avoir une réserve de 50 000 euros.
Il avait en fait simplement ouvert un compte en faisant un dépot de 700 €, qu’il n’avait pas approvisionné par la suite. Profitant du chéquier lié à ce compte, il aurait arnaqué 26 personnes en leur envoyant un chèque sans provisions.
Son mode opératoire était simple : Après avoir repéré la voiture qui l’intéressait, il contactait le vendeur sur Le Bon Coin et faisait en sorte de conclure la transaction pendant un week-end ou après la fermeture des banques à 19h. Cela lui laissait alors suffisamment de temps pour revendre le véhicule et en tirer d’énormes bénéfices. Le préjudice de ses multiples arnaques a été évalué à environ 102 000 euros.
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Heureusement pour la justice, et malheureusement pou lui, il n’avait pas estimé être nécessaire de donner une fausse identité pendant ses transactions. Il a toujours utilisé son véritable nom et a donc pu être facilement intercepté.
Jugé cette semaine, il a expliqué qu’il avait eu recours à ces combines « pour manger« . Une arnaque pour la « bonne cause », qui lui vaut au final une condamnation à 12 mois de prison avec sursis et une obligation de rembourser ses victimes.