Google Map serait-il en train de nous rendre plus stupide ? En effet, des études menées en Amérique du Nord tendent vers cette conclusion inquiétante pour nous internautes et pour le service de Google.
Que ce soit avec Google Maps ou avec un outil GPS installé dans une voiture, de type Tom-Tom ou autre, vous avez certainement en réserve quelques histoires croustillantes à propos de vous ou l’un de vos proches qui se serait perdu après avoir suivi aveuglément les instructions du GPS.
Ces dernières semaines, une histoire de ce type fait par exemple la une aux Etats-Unis. Google Maps aurait envoyé, depuis plusieurs années, des automobilistes qui cherchaient à visiter le Mont Rushmore vers une mauvaise adresse, leur faisant traverser les mauvaises routes pour atterrir devant un complexe hôtelier qui n’y est pas associé.
Tout récemment, nous vous avons même relayé cette histoire de maison démolie par erreur, parce que les ouvriers n’avaient pas vérifié l’exactitude de l’adresse fournie par Google Maps.
Ces évènements, qui sont loin d’être des cas isolés, seraient selon une étude scientifique causés par une baisse de la quantité de matière grise dans nos cerveaux. Une étude réalisée il y a quelques temps à l’Université McGill (Canada) prétendait apporter la preuve que Google Maps et les système GPS du monde entier ont contribué à nous rendre plus stupide que nos ancêtres.
En comparant les cerveaux de personnes utilisant régulièrement un GPS, et ceux de personnes ne s’en servant jamais, les chercheurs ont découvert que les cerveaux des utilisateurs de GPS comptaient beaucoup moins de matière grise et avaient une activité plus faible de l’hippocampe. Un résultat qui est en accord avec une précédente étude, qui avait prouvé que des conducteurs de Taxi Londoniens, habitués à naviguer eux-même sur une carte en la lisant, avaient des cerveaux à l’hippocampe bien plus développé que la moyenne.
Véronique Bohbot, l’une des scientifique ayant travaillé sur cette étude à l’Université McGill, suggère de limiter l’utilisation de GPS : il faudrait ouvrir Google Maps et les services similaires uniquement pour des destinations inconnues, et pas pour trouver des raccourcis vers des lieux que nous fréquentons souvent.