Google Traduction a permis à la Police Américaine de confondre un apprenti jihadiste, qui prévoyait de partir en Syrie pour faire la guerre. Des preuves de ses velléités terroristes ont en effet été trouvées dans ses demandes de traduction.
Asher Khan, un jeune citoyen Américain, risque la prison à perpétuité à cause de sa stupidité et des traces qu’il a laissé sur Google Traduction et divers services sur internet. Il avait l’intention d’aller combattre dans les rangs de l’état islamique.
Google Traduction en preuve accablante
D’après les premiers documents rendus publics par les procureurs chargés de l’affaire, Khan a fait preuve d’une stupidité sans fond en enchainant les erreurs simples, que le premier malfrat de bas étage saurait éviter. Voulant prêter main forte au groupe terroriste le plus médiatisé du moment, il a choisi de contacter un de ses agents recruteurs (un certain Mohamed Zuhbi) basé en Turquie en discutant sur Skype. Mais ne parlant pas la même langue que lui, il a ajouté une couche supplémentaire à son mille-feuille de bêtises. Il s’est servi de Google Traduction pour savoir quoi demander : « Je veux faire le jihad, mais je vis en Australie (…) Comment je pourrais venir ? Je ne parle pas Arabe, seulement Anglais et Urdu ». Le jeune homme a plaidé non-coupable depuis son arrestation, mais les preuves trouvées sur son ordinateur et son téléphone par les forces de l’ordre risquent de sceller son sort.
La famille comme piège fatal
Mais si Google Traduction a servi ici de preuve pour l’accusation, verrouillant fermement les menottes autour des poignets du jihadiste en devenir, c’est sa famille qui l’a placé sur le radar des forces de l’ordre et a rendu possible son arrestation. Ayant des doutes sur les intentions du jeune expatrié, la famille Khan a compris assez vite ce qu’il avait l’intention de faire en apprenant qu’il avait pris un ticket pour la Turquie, avec une escale en Malaisie. Avant qu’il ne puisse atteindre sa destination et commence à commettre des exactions, ses proches lui ont menti et l’ont forcé à revenir aux Etats-Unis. Ils lui ont fait croire que sa mère était gravement malade, clouée sur un lit d’hôpital. Asher Khan a été reçu chaleureusement à son arrivée à Houston… par la police qui l’a mis en état d’arrestation. Il sera fixé sur son sort après son procès, prévu au mois de Septembre.