The Flash Saison 3, lors de son épisode 1, a très rapidement dénoué son premier gros noeud scénaristique. L’histoire de « Flashpoint » est déjà terminée, alors qu’elle aurait pu aller beaucoup plus loin avec plus d’épisodes.
« Speed… That’s always been my problem ». Barry ne croyait pas si bien dire dans cet épisode 1 de la saison 3 de The Flash. Alors que beaucoup s’attendaient à voir un Flashpoint occupant au moins une partie mineure de la saison, méritant deux ou trois épisodes de développement, l’arc a été résolu extrêmement rapidement pendant le season premiere.
Flashpoint : si tôt venu, si tôt reparti
Introduit à la fin de la saison précédente, avec le voyage dans le temps de Barry, le paradoxe Flashpoint avait été vendu comme un gros point d’intrigue pour le début de la saison. Et si il l’a plus ou moins été de par ses conséquences pour Barry personnellement, cet arc scénaristique s’est conclu très rapidement, sans avoir d’influence sur le reste des séries de Super-héros de The CW. Alors qu’il commençait a profiter de sa nouvelle vie, dans une timeline où ses deux parents étaient toujours vivants, Barry a rapidement vu les choses se détériorer. Il commençait à perdre ses souvenir de sa timeline d’origine, il vivait avec les avertissements réguliers de Reverse Flash et a fini par voir un cauchemar prendre forme lorsque Wally West, le Kid Flash qui tenait son rôle de Speedster dans cette réalité, est arrivé aux portes de la mort. Ne pouvant accepter de le voir mourir, il a libéré Reverse Flash et a accepté de le laisser à nouveau tuer sa mère. Pour la série The Flash, c’est un premier épisode palpitant qui a offert quelques moments très émouvants (les adieux de Barry à ses parents par exemple). Mais pour le fameux « Arrow-verse » de The CW, on reste sur notre faim.
Potentiel gâché ?
Comme je l’expliquai hier dans un article The Flash, le scénario de Flashpoint était une très bonne occasion pour The CW de faire montrer son univers DC à un niveau supérieur. Si le principe des comics avait été respecté, avec des conséquences visibles sur les autres super-héros (Batman, Superman, Wonder Woman, …), on aurait pu avoir une bonne partie de la saison avec des versions alternatives des autres héros de la chaîne (une Supergirl hors-la-loi ? Arrow en ennemi ? Les possibilités étaient vastes). Malheureusement, les scénaristes ont fait le choix de limiter l’influence du paradoxe temporel à l’histoire de Barry Allen, le Flash que nous connaissons depuis maintenant deux ans. Le season premiere a fonctionné, mais on regrettera longtemps qu’un semblant de cross-over n’ait pas été tenté, avant le gros morceaux qui a déjà été promis pour cet automne par la chaîne.