Selon les rapports, il semble que Google ne sera pas en mesure de finaliser un nouveau règlement antitrust avec la Commission européenne. Du moins, pas avant que le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia, ne quitte ses fonctions en Novembre.
Il y a quelques mois, après sa troisième révision, il est apparu que les deux parties étaient parvenues à un compromis qui mettrait fin à l’enquête formelle antitrust.
Les concurrents de Google ont continué à faire pression sur Almunia, demandant des solutions.
Cette pression a porté ses fruits et, ce lundi, Almunia a reconnu que le règlement actuel sur l’anti-trust avait de nouveau besoin d’être retravaillée. Un porte-parole de M. Almunia, cité dans le New York Times, affirme qu’ils sont maintenant en contact avec Google pour voir si le groupe est prêt à proposer des solutions.
Le bureau de M. Almunia a été en contact direct avec Google pour négocier les termes des différentes propositions de règlement. Cependant, ils ont été surpris par le fait que les autres acteurs de cette affaire, les concurrents de Google et les politiciens européens, ont refusé d’accepter les conditions de règlement proposées à chaque étape des négociations.
Le vrai problème, qui n’a pas été reconnu publiquement, est que personne ne sait à quoi ressemble une solution acceptable. Il y a peu ou pas d’accord entre les critiques de Google au sujet de ce qui serait effectivement nécessaire afin de mettre fin au problème.
De l’avis de certains, Google a contribué à saper les fondements économiques des industries européennes de longue date (journaux) et est donc encore une « dangereuse » force de déstabilisation dans la société.
Mais est-ce bien à eux de participer à l’élaboration d’une loi qui vise à les limiter das leurs actions, alors que ceux qui pourraient prendre le relais se contente de freiner la procédure ?