L’offre publicitaire sur Twitter se perfectionne à travers le programme « Amplify » et sa nouvelle option. Un nouveau système de publicité, automatisé sur les vidéos, permettra aux annonceurs et aux différents diffuseurs de contenu de développer plus facilement leur activité sur le réseau social.
Au cours d’une conférence qui s’est déroulée Jeudi après-midi à New York, les dirigeants de Twitter ont présenté à un parterre de responsables marketing et d’agences publicitaires l’évolution de leur programme Amplify.
Désormais, les entreprises qui souhaitent diffuser de la publicité sur les vidéos postées sur le réseau social n’auront plus à faire de démarche, auprès des milliers d’éditeurs de contenu qui y sont inscrits. Contrairement à ce qui se faisait avant, grâce à un processus entièrement automatisé, le contact sera directement fait entre vidéo et annonceur, sans aucune intervention extérieure, selon les critères qui auront été choisis. Une fois le travail d’Amplify accompli, une publicité de 6 secondes sera intégrée avant la vidéo d’un éditeur qui aura rejoint le programme.
Une entreprise automobile qui souhaiterait diffuser une publicité avant une vidéo pourra choisir comme cible les membres Twitter précisant dans leur profil qu’ils sont, par exemple, des hommes de moins de 40 ans. Ce critère sera le principal facteur pris en compte et décidera des Twittos qui verront, ou non, la publicité s’afficher avant une vidéo. Un fonctionnement similaire à ce qui se fait par exemple sur le portail vidéo de Google, Youtube.
Du côté éditeur, tout ce qu’il y aura à faire pour accepter l’intégration de publicité avant ses vidéos sera de cocher une case dans son profil. Des sites web et groupes très réputés (Mashable, Time, MTV, Buzzfeed, …) ont déjà donné leur accord pour l’intégration de 6 secondes d’annonces avant leurs vidéos.
Pour séduire les annonceurs, qui songeraient peut-être à se contenter d’une diffusion sur Facebook ou Youtube, Twitter a avancé un argument de choc : là où la concurrence se taille une part conséquente des revenus générés (45% des revenus publicitaires sont gardés par Youtube et Facebook), Twitter se contentera de ne prendre que 30% de l’argent généré par son programme publiciatire amélioré.