Si l’utilisation de Twitter a été récemment déclarée comme étant interdite en Turquie, on peut dire que la pillule a toujours du mal à passer. Actuellement, les communautés turques réparties à travers le monde s’opposent farouchement à cette décision.
A San Francisco, les turcs ont réussi à trouver un moyen astucieux pour contourner l’interdiction de Twitter dans leurs pays. Ils ont même tenu à venir en aide à leurs compatriotes restés aux bercails en partageant la trouvaille.
Le procédé utilisé par ces citoyens d’origine Turc, à base de proxy et de fausses adresses ip, permet d’éviter les serveurs qui sont soumis à des vérifications. Ces solutions de contournement ont été alors partagées librement sur le réseau afin que tout le monde puisse en bénéficier. Selon des informations récentes, des méthodes de contestations ont même été peintes sur les murs des grandes villes de Turquie.
Pour un rapide rappel des faits :
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s’est engagé la semaine passée à exclure la plate forme Twitter du territoire turc. Cette décision a été prise après que des fichiers audio, mettant à jour des affaires de corruption, aient été postés anonymement sur le réseau social. Une ordonnance du tribunal obligeant les agences de télécommunications du pays à interdire son utilisation a alors été émise.
Ce jugement fut l’objet d’une protestation de masse et le sujet de vives critiques des gouvernements américains et européens.
L’équipe « politique » de Twitter a déclaré dans un tweet qu’elle compatissait avec les internautes de Turquie, sans rien ajouter de plus, sûrement pour ne pas jeter de l’huile sur le feu.
