Depuis l’émergence de nouvelles technologies, de nombreux développeurs se sont tournés vers des langages de programmation plus modernes, laissant derrière eux le COBOL. Cependant, les entreprises qui utilisent encore ce langage de programmation pour leurs systèmes critiques font face à une pénurie de développeurs COBOL qualifiés en France. Cette situation soulève de nombreuses questions sur l’avenir de ces systèmes, mais aussi sur les perspectives de carrière pour les développeurs COBOL.
Sommaire
Le COBOL, un langage de programmation obsolète ?
Le COBOL (Common Business Oriented Language) a été créé dans les années 1950 pour répondre aux besoins des entreprises. Il a longtemps été le langage de programmation le plus utilisé dans le monde pour les systèmes d’information critiques, notamment dans les secteurs bancaire, de la santé et de l’assurance. Cependant, avec l’émergence de nouvelles technologies et de nouveaux langages de programmation plus modernes, le COBOL est devenu obsolète pour de nombreux développeurs.
Une pénurie de développeurs COBOL qualifiés en France
Malgré cela, de nombreuses entreprises françaises utilisent encore des systèmes développés en COBOL. Cependant, la plupart des développeurs COBOL qualifiés ont pris leur retraite ou ont migré vers des langages de programmation plus modernes. Cette pénurie de compétences met les entreprises en difficulté pour maintenir et faire évoluer leurs systèmes critiques.
Les perspectives de carrière pour les développeurs COBOL
Cette pénurie de développeurs COBOL qualifiés en France peut offrir des opportunités de carrière intéressantes pour les jeunes développeurs ou les personnes souhaitant se reconvertir dans l’informatique. De nombreuses entreprises recherchent désormais des développeurs COBOL pour maintenir et faire évoluer leurs systèmes critiques. Cela peut être une opportunité pour les développeurs de se spécialiser dans un domaine spécifique et de développer des compétences uniques.
L’avenir des systèmes critiques en COBOL
La pénurie de développeurs COBOL qualifiés soulève des questions sur l’avenir des systèmes critiques en France. Les entreprises doivent-elles continuer à maintenir et faire évoluer ces systèmes en COBOL, ou devraient-elles investir dans des technologies plus modernes ? La réponse dépend de chaque entreprise et de sa stratégie à long terme.
La pénurie de développeurs COBOL qualifiés en France pose des défis importants pour les entreprises qui utilisent encore ce langage de programmation pour leurs systèmes critiques. Cependant, cette situation peut offrir des opportunités de carrière intéressantes pour les jeunes développeurs ou les personnes souhaitant se reconvertir dans l’informatique. Les entreprises doivent décider si elles continuent à maintenir et faire évoluer leurs systèmes en COBOL, ou si elles investissent dans des technologies plus modernes pour assurer leur pérennité à long terme.
10 ans plus tard c’est encore pire. La demande en codeur COBOL est encore plus grande, car par avarice pure, les banques, sociétés d’assurance et gouvernements (les plus gros clients et utilisateurs de systèmes codés en COBOL), refusent une mise à plat complète de leurs systèmes, et une migration propre des données via un standard sur et ouvert (comme OpenSQL).
Ce langage n’est guère enseigné en université (y compris en sciences), car ancien lourd et surtout contraignant pour les systèmes informatiques qui en font usage. Avec une fermeture réelle du code base (pas d’open source), aucune possibilité de vérifier la fiabilité des outils de compilation et construction du code programme.
Ce qui montre qu’un langage ancien est encore utilisé, ne signifie pas qu’il soit viable. Tout comme le latin n’est guère utilisé que pour maintenir la tradition en médecine, et lire la bible traduite pour les catholiques à Rome. Apprendre le latin est lourd, long et compliqué, plus vraiment adapté à notre société.
Cobol ne restera utilisé que par paresse, et non pas pour ses performances (essayez de coder en natif du 64 ou 128 bit fonctionnel avec). De plus la multiplication des langages de programmation sur un même système matériel réduit drastiquement sa fiabilité, et introduit des failles majeures de sécurité. Utilisation d’assembleur pour le noyau système, puis du C/C++ pour la couche fonctionnelle, on ajoute du C#/VB/Java pour le graphique, et d’autres encore pour chaque programme ajouté et utilisé sur le système.
A la fin la maintenance est un cauchemar, surtout quand les développeurs ne sont plus présents (changement de poste, licenciés, retraite, société liquidée, etc…). Alors continuer à maintenir ce langage est une idiotie, en plus ceux qui décident sont rarement capables et compétents dans ces langages.
Apprendre Cobol ne devrait avoir qu’un seul objectif, hors la maintenance de système, servir à effectuer la migration des données vers des systèmes plus fiables et surtout vérifiables.
Qui code encore en Scheme, LISP ou Fortran, sinon des paresseux. Développer des algorithmes fonctionnels oui, se contenter d’écrire des instructions, en se basant sur une fiabilité non démontrée d’un compilateur (car fermé et propriétaire) est une erreur fatale. Comme l’erreur structurelle d’Intel (qui date de 2008 sur des CPU), provoque des failles de sécurité qui obligent à changer les CPUs sur des dizaines de millions de machines. Et le correctif est un catastrophe (perte moyenne de 14% de performances, plus lourdeur de fonctionnement).
Cobol est similaire, on ne sait rien de ce qui le fait fonctionner, comment ça compile, ni n’avons les moyens de vérifier le code base des outils de développement.
Je suis une banque, ou autre, un client bref, si je n’ai pas d’infos complètes sur ce que j’utilise, je vais voir ailleurs. Et je le peux, car Cobol est loin d’être seul en 2018. Bien d’autres langages ouverts et contrôlables sont disponibles.
Mais je m’arrête, continuez à utiliser ce langage médiéval (60 ans en informatique ça fait 20 générations, soit 500 ans), qui a encore une société comme au moyen âge, en dehors de l’Arabie, et quelques contrées perdues en Afrique et Amérique du Sud ?
Joyeuses Pâques à vous