Dans sa lutte contre les auteurs de logiciels malveillants, Microsoft a pris le contrôle des domaines de la société No-IP. L’entreprise entendait ainsi filtrer le trafic nuisible, mais a causé des interruptions de service pour de nombreux clients.

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Avec la bénédiction de la justice Américaine, Microsoft avait pris le contrôle des domaines de la société No-IP pour lutter contre les auteurs de logiciels malveillants. Le groupe avait cependant mal anticipé les effets de sa dernière stratégie.

L’entreprise n’a pas été en mesure de gérer les nombreux domaines sous son contrôle, causant des interruptions de service majeures pour les usagers de la société No-IP cette semaine.

Suite à de nombreuses publications sur Twitter concernant les problèmes qui persistent encore, un des représentants No-IP a écrit :

« S’il vous plaît, notez que l’attaque DDOS a été dirigée uniquement sur notre site Web, pas vers notre infrastructure DNS».

Avec tous ces critiques, Microsoft a tenté de calmer la polémique :

« Microsoft a pris des mesures pour enrayer une cyberattaque qui a installé subrepticement des logiciels malveillants sur des millions d’appareils, à l’insu de leurs propriétaires en abusant de No-IP » (…) « toutefois, en raison d’une erreur technique, certains clients dont les appareils n’ont pas été infectés par le logiciel malveillant ont connu une interruption temporaire de service« .

D’après l’entreprise américaine, tout serait revenu à la normale. Une affirmation que No-IP conteste dans un tweet :

« Selon des citations venant d’être publiées, les services ont été restaurés […]. Ce n’est pas vrai ».

Dans la réalité, Microsoft n’a manifestement pas été en capacité d’encaisser la charge du trafic généré par No-IP. L’entreprise a, au passage, déploré que Microsoft ne l’ait pas contactée beaucoup plus tôt, afin de travailler ensemble sur le problème des logiciels malveillants.

Pour le moment, il n’est pas possible d’établir la cause actuelle des pannes de No-IP. Les attaques par déni de service sont toujours difficiles à analyser.

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