Pour la quatrième année d’affilée, le festival « BitSummit » a fait découvrir au monde, il y a quelques jours, quelques petites perles de l’univers des jeux indépendants Japonais. Voici un liste des 5 jeux les plus bizarres, cools et prometteurs remarqués pendant l’édition 2016.
Le BitSummit 2016, qui s’est déroulé les 9 et 10 Juillet à Kyoto au Japon, a proposé à la presse de jeter un oeil à des dizaines de jeux vidéo indépendants. Nos confrères d’IGN US, qui étaient sur place, ont remarqué quelques perles que nous allons vous présenter maintenant. Voici donc une liste des 5 jeux les plus drôles, cools ou bizarres développés en ce moment au Japon.
Dead Hungry (PC | Q-Games)
Le Japon n’échappe pas à la mode de la réalité virtuelle. Ses développeurs indépendants, comme les indépendants occidentaux, se jettent tous depuis quelques mois dans la bataille. Et pour Q-Games, le résultat de ce lancement dans le VR a donné « Dead Hungry ». Un jeu développé en à peine plus d’un mois, spécifiquement pour le BitSummit 2016. Les joueurs doivent y gérer un snack magique, dont les frites et les burgers sont capables de soigner les pires cas de Zombititus. Un jeu qui pourrait sans problème être vendu en pack avec Job Simulator.
A Tiny Escape (PC | Vitei Backroom)
Comme pour Dead Hungry, ce jeu a vu le jour très rapidement, imaginé et développé en à peine plus d’un mois pour le BitSummit. On reste dans la VR mais on zappe ici en mode multijoueur, avec un gameplay asymétrique. Deux joueurs s’affrontent dans une partie de cache-cache glorifiée. Un petit alien doit parvenir à s’enfuir du labo où il est enfermé, sans se faire attraper par le robot scientifique qui veut l’en empêcher. L’alien gélatineux doit se déplacer en balançant loin devant lui des morceaux de lui-même, qui peuvent être détruits par le laser du robot chercheur.
Dot Matrix Hero (PC/PS4/Xbox One | Hanaji Games)
On laisse de côté LA réalité virtuelle pour revenir à un jeu impliquant … un type de réalité virtuelle. Dans Dot Matrix Hero, vous jouerez le rôle d’un développeur de jeu vidéo, travaillant à éradiquer les bugs qui peuplent sa dernière création, un Action-RPG. Le jeu alterne les phases de gestion (faire travailler son personnage, lui faire prendre un bain, regarder la TV, …) et les moments rogue-like. Pour éliminer les bugs du jeu dans le jeu, le développeur est transporté à l’intérieur de son RPG et doit collecter des Points de Bugs, qu’il peut ensuite dépenser pour acheter de nouvelles armes, améliorer son personnage ou changer légèrement le gameplay.
Tarotica VooDoo (MSX/PC | TPM.CO Soft Works)
Malgré sa plateforme d’un autre temps (MSX, un PC des années 80), Tarotica VooDoo dégage une originalité et une fraicheur qu’il aurait été difficile d’avoir avec la vision des développeurs de l’époque. Présenté depuis plusieurs années déjà dans les conventions de ce type, le jeu est proposé aux journalistes et visiteurs lambda directement sur une MSX d’époque, installé par le biais d’une disquette Floppy. Il s’agit en fait d’un point&click en vue de dessus, dont le design semble avoir été imaginé et dessiné par un enfant de 5 ans.
Black Bird (PC/Mac | Onion Games)
Et pour rester dans le style retro, jetons aussi un oeil à Black Bird. Derrière son gameplay simple (un Shmup façon Gradius) se cache une histoire sombre, triste et incroyablement cruelle. Après une courte intro où il voit une petite fille mourir en pleine rue, ignorée par les passants, le joueur prend le contrôle de son esprit vengeur, réincarné dans un oiseau noir. A charge du joueur ensuite de faire pleuvoir la désolation sur les « innocents » qui ont laissé la petite fille mourir sans venir à son secours. Yoshiro Kimura, PDG d’Onion Games et game designer de Black Bird, explique pourquoi un choix aussi bizarre et dérangeant a été fait pour l’association entre gameplay et scénario : « L’idée est de créer une dissonance entre la joie d’apprendre le système de gameplay et de terminer les niveaux, et l’histoire qui est une histoire de vengeance et de massacre ». Joyeux programme !