Une polémique a émergé ce week-end sur les pages Belges de Facebook. Après la publication d’une page comparant un commissaire de police aux SS de Adolf Hitler et demandant sa démission, les policiers de la ville ont réagit en publiant une lettre ouverte.
Dérapages, insultes et insinuations racistes. Voilà ce qui a fait la Une sur Facebook ce week-end en Belgique. La polémique a démarré après l’arrestation faite de plusieurs dizaines de militants, qui s’étaient organisés et avaient lancé une manifestation à Bruxelles, malgré l’interdiction administrative qui avait été décidée suite aux attentats.
Après cette arrestation qui avait fait grand bruit, une page Facebook avait fait son apparition en soutien des militants ayant bravé l’interdit, parmi lesquels on pouvait trouver le président de la Ligue des Droits de l’Homme. La page, très sévère dans son propos, avait comparé le commissaire de police de Bruxelles à un SS, faisant même un raccourci facile avec son nom de famille où figurent deux « S » : Vandersmissen.
La réponse des forces de l’ordre ne s’est pas faite attendre longtemps, même si elle est arrivée par une voie non-officielle : une lettre ouverte d’un policier Bruxellois. Celui-ci explique à qui voudra bien l’écouter (et aux responsables de la page Facebook), que l’arrestation n’avait rien de personnel, qu’elle n’avait absolument pas été ordonnée par le commissaire dans un excès de zèle. Il ne faisait qu’obéir à la loi, comme auraient du le faire les manifestants :
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La manifestation de ce samedi était INTERDITE par l’autorité administrative. La police est le garant des libertés et droits individuels. A ce titre, elle est tenue d’exécuter les instructions des Parquets et des Bourgmestres.
Votre attitude clairement et volontairement provocatrice ce samedi fait honte aux Droits de l’Homme.
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La création d’une page Facebook dont l’en-tête est « VANDERSMISSEN » (du nom du Commissaire Divisionnaire qui était en charge des événements) dont les deux « S » sont les S des SS nazis me font vomir
Une lettre ouverte qui a sans surprise entraîné un mouvement de soutien au commissaire offensé et comparé aux déviances du régime Hitlérien. Une page Facebook (qui a déjà réuni plusieurs milliers de Like) a depuis été publiée pour soutenir le commissaire de police.