Même si vous êtes fan de la licence Final Fantasy, vous ne connaissez pas nécessairement cet épisode transitoire : Final Fantasy X: Eternal Calm.
Sin a été battu environ deux ans plus tôt et la région de Spira se retrouve maintenant dans une félicité prolongée. Une félicité éternelle selon la nomination du titre. Rentrons donc dans le vif du soft.
Après la chute de Yevon, la ligue des jeunes a été mise en place pour faire bouger le monde politiquement et religieusement, alors que les néo-yevonistes, plus conservateurs, veulent préserver certaines traditions de l’ancien temps. Alors oui, Yevon était un faux dieu mais certaines croyances ont apparemment le mérite d’être préservé.
D’une ère à l’autre
Final Fantasy X: Eternal Calm n’est pas à proprement parlé un jeu, ne vous y trompez surtout pas. Ce n’est même pas vraiment un ensemble de cinématiques de hautes qualités; ce sont des scènes non-intéractives que l’on nous présente avec le moteur de jeu.
Si ce n’est pas tout à fait un jeu ni tout à fait un film, qu’est-ce que c’est alors ? En réalité, Final Fantasy X: Eternal Calm est un ensemble de scènes faisant le lien entre FFX et FFX-2, ni plus ni moins. Il permet ainsi d’introduire quelques changements qui feront qu’en jouant à FFX-2 les joueurs seront moins dépaysés.
Au centre du tout: le changement
Parce que oui, dans Final Fantasy X-2, le monde de Spira a énormément changé. Tout, ou presque, a changé : les gens ont changés et/ou sont en train de changer. Les relations entre les gens ont changés. Wakka et Lulu vont avoir des enfants, Kimahri s’occupe des ronsos orphelins alors que rikku voyage dans spira pour apprendre aux gens à utiliser les machines. Yuna ? Eh bien Yuna… elle pense, elle se remémore, elle se questionne, elle veut découvrir, elle veut comprendre. Le changement est ce qui défini le plus FFX-2 lorsqu’on le compare à son ainé.
Mieux vaut y jouer avant de jouer à FFX-2 donc, même si ce n’est pas nécessaire en soi : il permet d’introduire certains aspects de ce dernier tout en faisant écho à FFX. La première scène par exemple fait clairement un clin d’oeil à l’arrivée de Tidus à Besaid.