Google a été sanctionné par la CNIL au sujet de son non-respect du Droit à l’oubli ! 100 000 euros, une amende très peu importante pour le géant de Mountain View qui refuse de procéder à l’ensemble des déréférencements qui lui ont été soumis !
Ce Jeudi 24 Mars, la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a condamné Google à payer une amende de 100 000 euros. Selon l’autorité Française de l’internet, le groupe américain ne respecte pas totalement les demandes qui lui sont faites par des internautes ne voulant plus apparaître dans des résultats de recherche.
Pourtant, les demandes sont acceptées assez rapidement dans un premier temps par Google. Le groupe s’en est même vanté l’année dernière, publiant des chiffres et des exemples de demandes acceptées ou refusées.
Mais la CNIL explique que, même si ces demandes sont acceptées, elles ne le sont qu’au niveau national (Google.fr) et le niveau international reste lui intact (Google.com). Même si une personne disparait des résultats de recherche sur le moteur de recherche français, ces mêmes informations restent accessibles à tout moment sur le portail international.
Pour expliquer son application sélective du Droit à l’oubli, Google a invoqué les principes de liberté d’expression. Supprimer tous les résultats de recherche, sur toutes les versions de son moteur de recherche, poserait de sérieux problèmes au niveau de ce principe fondamental. Une excuse rejetée par la CNIL, qui déclare de son côté :
Contrairement à ce qu’affirme Google, le déréférencement sur toutes les extensions ne limite pas la liberté d’expression dans la mesure où il n’entraîne aucune suppression de contenu sur internet