Apple a fait valider un nouveau brevet pour ses iPhone cette semaine, qui devrait permettre de bloquer les caméras et appareils photos des smartphones présents dans une salle de concert. Cupertino fait les yeux doux aux artistes et ayants droit du monde du divertissement.
La solution ultime face aux bootlegs de concerts et autres captures d’écran dans les cinéma a-t-elle été trouvée par Apple, avec ses iPhone ? Le brevet validé le 28 Juin par les autorités Américaines font présager d’un avenir libre de tout téléphone pendant un concert.
Apple bloque tout par infra-rouge
Ce brevet, déposé il y a 5 ans mais validé uniquement le 28 Juin 2016 par l’USPTO (United States Patent and Trademark Office), a pour objectif de réguler toute utilisation des capteurs vidéo et audio d’un iPhone dans des endroits spécifiques. Dans une salle de concert ou dans un cinéma, un dispositif infra-rouge placé a proximité du public communiquerait par infra-rouge avec la totalité des téléphones présents. Une fois dans le champ d’action du système, les appareils des spectateurs seraient dirigés vers le droit chemin de deux façons, selon le choix des responsables du concert et de la salle. L’enregistrement pourra soit être totalement interdit, soit autorisé avec l’incrustation automatique d’une watermark (un tatouage numérique) sur la vidéo.
L’aspect moins autoritaire du brevet
Dans des lieux culturels comme les musées, l’utilisation de cet hypothétique système breveté d’Apple pourrait aussi servir à donner des informations au public. En communiquant avec les smartphones, il serait possible d’afficher le descriptif d’une scultpure, la biographie d’un peintre, ou des anecdotes sur un artiste mis en avant par l’établissement. Et sur un plan plus capitaliste, le brevet propose aussi l’utilisation du système pour la diffusion de publicités ciblées sur les iPhones de clients d’un magasin. Rien ne garantit que ce brevet se transformera en produit concret d’ici quelques années, mais les perspectives qu’il ouvre sont pour le moins intéressantes et pourraient bien être reprises à l’avenir par la concurrence.