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Les scientifiques viennent de créer des cellules «semi-synthétiques» qui vivent avec des lettres d'ADN supplémentaires

Des scientifiques de l’Institut de recherche « Scripps » viennent de révéler que l’ADN n’est pas nécessairement limitée à quatre lettres. Une révolution est-elle lancée sur ce sujet touchant à toutes les vies sur Terre ?

Selon des scientifiques de l’Institut de recherche Scripps, l’ADN peut contenir d’autres lettres que ce que vos professeurs de biologie vous ont appris au cours de vos années au collège et au lycée. Ils ont en effet affirmé qu’ils viennent de créer des cellules vivantes qui sont constituées de deux autres lettres (nucléotides) dans leur code génétique, en plus des lettres naturelles A, C, G et T.

Ces chercheurs affirment que leurs nucléotides coopèrent de manière naturelle avec les enzymes qui copient et transcrivent l’ADN. L’idée était en premier lieu d’obtenir des bactéries E capable d’accepter et de propager de nouvelles séquences à vitesse supérieure.

Dans le monde réel, il faudrait encore patienter un long moment avant de voir toutes les possibles utilisations de cette nouvelle découverte. Il faut avouer que la création de molécules précurseurs nécessaires revient très cher et les études en sont encore au stade de découverte pour le moment.

A l’avenir, si ce processus devient moins cher et plus facile, la médecine pourrait utiliser l’ADN pour tester les effets qu’elle pourrait avoir sur certaines combinaisons de gènes. A partir de cette découverte, on pourrait également faire avancer la thérapie génique pour lutter contre des problèmes spécifiques (cancer, maladies rares, … )

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