Selon des études menées récemment par le MIT, la cause de la plus grande extinction de l’Histoire de la Terre serait des microbes, et non pas des volcans ou des astéroïdes.
La seule certitude que l’on avait jusqu’à maintenant sur cette extinction, qui a vue disparaître 90% des espèces du globe il y a maintenant 252 millions d’années, était qu’elle était dûe à une forte élévation du niveau des niveaux de carbone dans l’atmosphère.
Ce qui est nouveau, et qui vient d’être révélé par une équipe de chercheurs du Massachussets Institue of Technology, c’est que cette énorme élévation de carbone dans l’atmosphère était en fait due à un développement inexpliqué d’une population de microbes.
Les Methanosarcina, c’est le nom de ces microbes marins d’un temps passé. Selon les chercheurs associés à une équipe chinoise, la population de Methanosarcina aurait brusquement connu un développement exponentiel.
La preuve qu’ils invoquent est lié à la théorie précédemment acceptée : les volcans. Selon eux, une activité volcanique gargantuesque aurait pu faire augmenter ponctuellement le taux de carbone dans l’air, mais celui-ci serait rapidement redescendu. Or, avec ce que l’on peut constater régulièrement dans les études des sols et de l’atmosphère de l’époque, le taux de carbone a connu une élévation extrêmement rapide qui s’est inscrite dans la durée : un phénomène qui ne peut qu’avoir une cause biologique.
Une origine venant d’un microbe marin expliquerait aussi selon eux pourquoi les organismes marins de l’époque auraient été les plus touchés, avec une acidification record de l’eau des océans.
Pour le professeur de Géophysique Daniel Rothman :
« La solution réside forcément dans les isotopes de carbone »
« Bien que rien n’a encore été trouvé pour prouver sans l’ombre d’un doute que les microbes, ou quoi que ce soit d’autre après tout, ont causé l’extinction, […] l’impact cumulatif de toutes les causes éventuelles serait bien plus puissant que n’importe laquelle des causes prise individuellement, »