Kim Dotcom, l’un des fondateurs du défunt site de téléchargement Megaupload, vient de voir une cour de Nouvelle Zélande donner son feu vert à son extradition vers les Etats-Unis. L’allemand n’a toutefois pas dit son dernier mot et, s’est dit décidé à poursuivre indirectement le gouvernement américain… en Chine, là où Megaupload avait été créé, en plus de faire appel de la décision d’extradition.
Le fondateur de Megaupload, Kim Dotcom, qui est désormais à la tête d’un service de Cloud appelé Mega, a vu ce 23 décembre 2015 une cour de Auckland statuer sur la possibilité ou non de son extradition. La mauvaise nouvelle est donc tombée, et Dotcom pourrait bientôt se retrouver aux Etats-Unis pour faire face aux accusations de violation de « copyright » (droits d’auteurs), de blanchiment d’argent et de racket, dont il est la cible.
L’Allemand qui s’est réfugié en Nouvelle Zélande, où il est assigné à résidence depuis 2012, a du faire face au juge Nevin Dawson qui a estimé qu’un grand nombre de preuves justifiait l’autorisation d’extradition. Kit Dotcom a décidé de faire appel de cette décision dès l’annonce de celle-ci, et est allé plus loin encore.En effet, l’homme de 39 ans qui se décrit comme un « combattant de la liberté d’internet », pourrait demander des dommages et intérêts à ceux qui auraient mis fin à son entreprise.
Alors que les autorités américaines pourraient lui demander 500 millions de dollars pour rembourser les ayant droits des films et musiques disponibles à l’époque sur Megaupload, Dotcom prévoit de porter plainte indirectement contre le gouvernement américain… en Chine. Le ministère de la Justice de Hong Kong serait donc la première cible, et par ricochet le gouvernement américain qui avait fait la demande auprès des autorités Chinoises. Montant estimé des dommages et intérêts demandés ? Plus de 2 milliards de dollars, de quoi remboursés les ayant droits… avec l’argent des contribuables chinois ?