La branche Coréenne de Blizzard a sorti le fouet sur Overwatch le 11 Janvier. Plus de 10 000 tricheurs, qui usaient de méthodes de hack très pénalisantes pour leurs adversaires pour emporter la victoire, ont été bannis des serveurs du jeu.
C’est sur le forum officiel Sud-Coréen que Blizzard a annoncé la nouvelle le 11 Janvier, s’occupant d’un problème qui ruinait la qualité des parties d’Overwatch dans le pays depuis plusieurs semaines. Devenue très populaire chez les tricheurs, la tactique du « Nuking » a coûté cher à plus de 10 000 tricheurs cette semaine.
Le Nuking d’Overwatch
Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, les tricheurs de Corée du Sud avaient trouvé une nouvelle méthode pour prendre un avantage injuste sur leurs adversaires dans les parties de jeu vidéo en ligne. Sur Overwatch, mais aussi sur beaucoup d’autres jeux, le classique « DDoS » a laissé sa place au Nuking. Une forme d’attaque de déni de service particulièrement violente, qui si elle visait un utilisateur se trouvant dans un cyber café (les fameux PC Bang de Corée) finissait par bloquer la connexion de tous les clients de l’établissement.
La justice prête à s’en mêler
Identifiés et punis par Blizzard, les tricheurs qui ont eu recours à ce Nuking pourraient maintenant faire face à des sanctions encore plus graves, infligées par la justice Sud-Coréenne. Parfaitement adaptée aux pratiques modernes du divertissement, bien au courant de l’importance du jeu vidéo dans sa société, la Corée a en effet mis en place plusieurs lois qui statuent sur la gravité des infractions faites en ligne. Le Nuking, classifié comme une forme de DDoS aux yeux de la loi, est punissable par des amendes allant jusqu’à 50 millions de Won (environ 40 000 Euros).