Pokémon GO, on l’a appris il y a à peine quelques jours, a été pendant un moment la cible d’une véritable parano chez certaines institutions Françaises. Le jeu de Niantic et son succès fulgurant ont fait extrêmement peur.
Grâce à la révélation, la semaine dernière, de quelques notes internes passées par l’armée et le gouvernement, on a découvert une véritable paranoïa qui régnait juste après la sortie de Pokémon GO.
Pokémon GO : un danger pour la France
D’après un document, révélé il y a quelques jours par Le Canard Enchaîné, Pokémon GO est rapidement devenu au mois de Juillet un objet d’inquiétude pour la sécurité de la nation. Ce document, une note de la DPID (Direction de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense) datée du 25 Juillet, stipulait que l’existence de Pokémon GO était un risque énorme pour le personnel et les installations de nos armées : « Le jeu peut générer des phénomènes addictifs et préjudiciables à la sécurité individuelle et collective du personnel de la défense. » Un risque auquel s’ajoutait selon eux les évidentes possibilités d’infiltration dans des lieux sensibles, venant de personnes se faisant passer pour des joueurs, ou du piratage des données de localisation de l’application.
On en fait un peu trop ?
Ces inquiétudes, même si elles sont compréhensibles juste après l’explosion du phénomène en Juillet, ont amené une réaction totalement disproportionnée et inadéquate. Les militaires qui ont reçu cette note interne auraient-ils autrement laissé passer un inconnu sur un terrain militaire, simplement parce qu’il aurait prétendu être à la recherche d’un Dracaufeu ou d’un Ronflex ? Si c’est le cas, si ils avaient vraiment besoin d’un rappel officiel pour ne pas oublier que personne n’a le droit d’aller à tel ou tel endroit sur une propriété détenue par le ministère de la Défense sans autorisation officielle… On a de quoi s’inquiéter pour le fonctionnement de l’Etat d’Urgence dans lequel on se trouve depuis des mois…