Salesforce Ventures a annoncé avoir débloqué une somme de 100 millions de dollars pour investir dans les Startups Européennes. Une annonce visant à harmoniser le nombre de Startup dans le portefeuille très américanisé du géant du Cloud Computing.
Il était temps pour Salesforce Ventures de développer l’Europe, qui ne représente que 17 Startups sur 155, dans le portefeuille de la société leader dans le Cloud Computing. En effet, avec des investissements considérables aux Etats-Unis ces dernières années (on parle d’un demi milliard de dollars depuis 2009), John Somorjai, Vice Président, a déclaré :
« C’est le bon moment pour nous en Europe »
« L’Europe est en train d’adopter le Cloud très rapidement, et les opportunités sont immenses pour nous, avec une possibilité énorme d’investissement… »
Il s’appuit sur des analystes qui prévoient une croissance douze fois plus rapide en Europe, pour les logiciels et les services basés sur le Cloud, avec pas moins de 33,3 milliards d’Euros à la clé, d’ici 2019.
Il a rajouté aussi que cinq startups avaient déjà commencé à bénéficier d’une partie des 100 millions prévus, et que les sommes variaient bien entendu. Par exemple, Qubit et New Voice Media qui font déjà partie du portfolio de Salesforce Ventures, devraient voir leur dotation augmenter en raison de l’état avancé de leur projet. Mais Somorjai précise qu’ils verront d’autres Startups et que les dotations seront entre 1 et 5 millions de dollars.
Alex Kayyal devrait donc être à la tête de cette branche d’investissement en Europe, mais toujours en étant relié à la version US dirigée par John Somorjai. Il y aura fort à faire quand on voit la concurrence dans le secteur à risque mais à fort potentiel que représente l’Europe.
En effet, Google Ventures est sur la place depuis 2014, et Salesforce paraît être un « petit joueur » face à une équipe de cinq partenaires ayant des épaules très larges vis à vis de la concurrence. Mais le marché des Startups est bien moins développé qu’aux Etats-Unis et permet de trouver des petites perles assez facilement comparé à la Silicon Valley, et surtout d’être confronté à moins d’entreprises d’investissements…
