The Division ne pourra finalement pas être testé par les journalistes, dont les critiques semblent faire peur au développeur Ubisoft. Comme par hasard, alors que tous les journalistes attendaient la possibilité de faire des tests du jeu, une contrainte dû aux serveurs ne permettrait pas un accès anticipé… avant la veille du lancement du jeu !
C’est devenu une habitude depuis quelques années chez les éditeurs de jeux triple A, mais Ubisoft est peut-être l’un des plus gros « coupables » de cette pratique. Afin d’éviter de voir surgir des critiques trop négatives, qui feraient du mal aux ventes « Day One » de leur jeu, les dirigeants d’Ubisoft ont décidé d’imposer un embargo très restrictif.
Là où certains laissent les critiques s’essayer au jeu avec quelques jours ou semaines d’avance sur la sortie officielle, se contentant de leur interdire de publier leur article avant une date précise, The Division fait très fort. La presse ne pourra tout simplement pas mettre la main sur le jeu avant la veille de la sortie en magasin.
Les tests seront donc retardés de plusieurs jours sur tous les sites web spécialisés et dans la presse écrite, laissant le temps à Ubisoft de faire rentrer l’argent avant qu’une éventuelle mauvaise presse ne vienne plomber la réputation de son jeu.
La raison officielle donnée par Ubisoft prend bien garde d’ignorer cet aspect damage-control :
Il nous sera impossible de proposer aux médias une phase de test (…) sur les serveurs en amont du lancement du jeu ; c’est pourquoi nous leur demandons de commencer à évaluer The Division lorsque les serveurs leur seront accessibles en exclusivité, le 7 mars à 14h01.
Ne pouvant apparemment pas permettre à suffisamment de joueurs de tester le jeu avant sa sortie (alors que plus de 6 millions de joueurs ont testé The Division pendant ses différentes phase de Beta), Ubisoft explique préférer attendre que les serveurs officiels soient lancés à J-1 pour ouvrir les portes à la presse.