Call of Duty n’hésite pas à inclure dans ses campagnes des personnages tirés de l’histoire réelle pour en faire des héros ou méchants dans les différents FPS. Activision et Treyarch se sont vus assigner par les héritiers d’un chef Angolais, Jonas Savimbi, car selon eux l’image de leur père dans Black Ops 2 n’est pas des plus flatteuses…
Ces derniers se sont saisis du tribunal de Grande Instance de Nanterre pour attaquer le jeu et ses créateurs, Activision et TreyArch. Ils estiment que l’image qui est donnée de leur père, comme un barbare agressif, est « outrancière » et diffamatoire.
Dans la séquence du jeu où il apparait, le chef de la rébellion Angolaise apparait à côté du héros du jeu, a qui il apporte son soutien et harangue ses troupes à se lancer à l’assaut de l’ennemi, qu’il ordonne d’achever. Pour les enfants de Savimbi, décédé en 2002, l’avocate Carole Enfert explique que c’est l’image d’un « gros bêtasson qui va tuer tout le monde » qui ressort.
Une image bien loin de ce qu’était réellement leur père selon eux, qui était un politicien, stratège et « ami de Mandela« .
Les avocats des créateurs de Call of Duty se défendent d’avoir tenté la moindre diffamation à l’encontre de ce personnage historique. Selon eux, c’est tout simplement un personnage placé en pleine bataille, un chef de guérilla en plein combat qui est montré à l’écran, qui plus est sous un jour favorable.
Il y a de fortes chances que ce procès se termine de façon similaire à celui qui avait démarré aux USA à la demande de l’ancien dictateur du Panama, Manuel Noriega. Celui-ci avait été débouté alors qu’il attaquait un autre jeu de la franchise en 2014, pour avoir utilisé son image sans son autorisation.