LeBonCoin.fr a été le lieu de chasse d’un jeune homme de 25 ans habitant Saint-Maixent-l’Ecole, en quête d’images dénudées de la part d’une victime cherchant à la base… un travail. Le tribunal de Niort a tranché sur son cas en ce début d’année.
Alors que Le Bon Coin est actuellement en pleine campagne de communication sur le secteur de l’emploi (il propose actuellement plus de 300 000 postes), cette affaire pourrait bien mettre en garde ses utilisateurs. Le site, qui n’a forcément pas de lien directe avec l’affaire de cette habitante de Saint-Maixent-l’École, a permis à un jeune homme de 25 ans de faire du chantage à l’encontre d’une jeune femme qui cherchait simplement du travail, sur le célèbre site de petites annonces. Une affaire qui a eu son dénouement dans un tribunal de Niort, et une sentence adaptée !
Le Bon Coin : Une photographe qui n’était en fait qu’un homme !
C’est La Nouvelle République qui rapporte les faits ce 11 juin 2016, mais l’affaire prend son origine un certain 31 juillet 2014. La jeune femme qui est sans emploi, a décidé de poster une annonce sur le site LeBonCoin.fr qui est réputé dans le domaine, et qui lui permettra sans doute de trouver du travail. Une annonce simple qui précise qu’elle est à la recherche d’un emploi, et qui indique son numéro de téléphone. Peu de temps après, elle reçoit un SMS d’une soi-disant photographe, qui n’était en fait qu’un jeune homme de 25 ans, et de la même ville. « Cette dernière » lui déclare qu’elle aurait un travail pour la jeune femme, en lui demandant de lui envoyer des photos d’elle habillée… et en sous vêtements.
Après un premier refus de la part de la jeune femme, le jeune homme va insister en proposant 550€ par séance, allant jusqu’à la payer à hauteur de 2000€ ! Forcément, après plusieurs flatteries, et une mise en confiance, la jeune femme va finir par accepter les photos habillées. Mais bien entendu, les photos dénudées sont encore demandées, et une nouvelle fois la victime va refuser. Le jeune homme jouera alors sur la corde sensible en parlant du risque pour la photographe de perdre un gros contrat, et donc de licencier son assistant… Bref, une méthode qui paiera au final, puisque la jeune femme finira par faire des photos dénudées, ou encore l’action de se caresser la poitrine… Les demandes étant de plus en plus axées pornographie, et les SMS étant toujours aussi nombreux, la jeune femme va finalement mettre le holà et partir porter plainte. En l’espace de 3h, dans les locaux de la gendarmerie, c’est pas moins de 100 textos que la jeune femme va recevoir.
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Interpellé, le jeune homme qui comparaissait au Tribunal de Niort, a été condamné à 1 an de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec une obligation de soins. Il faut savoir qu’il avait déjà fait l’objet d’une composition pénale pour des faits se rapprochant…
