L’un des réseaux sociaux les plus utilisé au monde s’essouffle. Il supprime près de 10% de ses employés pour restructurer sa structure dans le but de réaliser des économies.
Ces coupes vont se traduire par des charges pouvant aller jusqu’à 20 millions de dollars liées essentiellement aux indemnités de licenciement, explique Twitter dans un document boursier.
Les dépenses de restructuration devraient, elles, s’élèver entre 5 à 15 millions de dollars.
Elles interviennent quelques jours seulement après la confirmation de son cofondateur Jack Dorsey, 38 ans, au poste de directeur général.
La restructuration fait partie d’un plan global pour réorganiser l’entreprise autour de ses produits prioritaires et actionner des rendements d’un bout à l’autre de l’entreprise, développe Twitter, indiquant que l’ingénierie et le service produits seront les plus affectés, sans préciser quels sites seront touchés.
Nous faisons une réorganisation de nos effectifs afin de mettre notre entreprise sur la voie d’une solide croissance, a souligné M. Dorsey dans une lettre adressée aux salariés et jointe au document boursier.
Alors qu’il y a de nombreuses inquiétudes depuis plusieurs trimestres sur ses perspectives de croissance, Twitter s’est voulu quelque peu rassurant mardi.
Il affirme que son chiffre d’affaires au troisième trimestre va être soit au niveau de la fourchette haute de 545 à 560 millions de dollars connue jusqu’ici, soit au-dessus de celle-ci.
Le bénéfice opérationnel serait, lui, également égal à la fourchette haute des 110 à 115 millions de dollars prévue voire supérieur.
Le titre progressait de 1,57% à 29,20 dollars dans les échanges électroniques de pré-séance vers 13H00 GMT.
Twitter revendiquait 316 millions d’abonnés fin juin et seulement 44% d’entre eux se connectent tous les jours. A titre de comparaison, 65% des 1,49 milliard d’utilisateurs de Facebook dans le monde y accèdent de manière quotidienne.