Le 10 juillet, l’ONG Shurat HaDin a décidé de porter plainte contre Facebook aux États-Unis, qu’ils accusent de fournir un soutien au Hamas.
La série noire continue pour Facebook. Après avoir été attaqué à la suite des attentats de Paris, et après avoir été traité de « monstre » par un ministre israélien, Facebook se voit désormais assigné en justice par l’organisation non gouvernementale Shurat Hadin, qui l’accusent d’aider le Hamas.
1 milliards de dollars réclamés à Facebook
Les plaignants sont des membres de la famille de quatre personnes ayant la nationalité américaine, qui ont été tuées dans les territoires palestiniens, à Jérusalem et en Israël. Ils réclament au réseau social 1 milliard de dollars (905 millions d’euros) en dommages et intérêts, arguant que celui-ci a « joué un rôle essentiel dans la capacité du Hamas à mener à bien ses activités terroristes. »
Des actions insuffisantes de la part du réseau social ?
Le Hamas est considéré aux USA comme étant une organisation terroriste, or selon la loi anti-terroriste de 1992, il est interdit aux entreprises américaines de « fournir des biens ou services aux groupes terroristes désignés comme le Hamas. » Si Facebook peut bloquer des contenus incitant à la haine ou à la violence (et parfois même des chefs d’œuvre de la peinture, Gustave Courbet peut en témoigner), cela n’est pas suffisant pour les plaignants, qui veulent grâce à cette plainte, pousser l’entreprise de Mark Zuckerberg à prendre des mesures plus drastiques.
Facebook s’est contenté de publier un communiqué dans lequel il explique qu’il n’y a pas de place dans ses pages « pour les contenus encourageant la violence, les menaces directes ou la haine ».