La future concurrente de Snapchat, l’application de capture d’image et de vidéo de Facebook « Slingshot » a été mise en ligne par erreur sur l’AppStore. Dans certains pays ce lundi 9 Juin, certains ont donc pu remarquer l’application… coup du sort ou coup de pub ?
L’équipe du géant du réseau social Facebook est tellement surexcitée de voir les utilisateurs s’approprier son application « Slingshot », qu’elle l’a accidentellement ajoutée à la boutique Apple dans certains pays : la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Inde et la Russie, ce lundi après-midi.
Selon la déclaration d’un porte-parole de Facebook au Huffington Post dans un courriel :
«Plus tôt aujourd’hui, nous avons accidentellement publié une version de Slingshot, une nouvelle application sur laquelle nous travaillons. » « Avec Slingshot, vous serez en mesure de partager des moments de votre quotidien avec beaucoup de personnes à la fois. Ce sera bientôt prêt et nous sommes pressés de vous voir l’essayer. »
Facebook n’a pas précisé la date de sortie officielle pour l’instant…
Comme Snapchat, Slingshot permettra aux utilisateurs de dessiner ou d’écrire des messages sur des photos et vidéo avant de les envoyer. Mais contrairement à Snapchat, les destinataires de ces messages doivent envoyer leurs propres messages en réponse pour pouvoir visionner celui qu’ils viennent de recevoir.
Cette diffusion prématurée arrive un mois après un rapport du Financial Times que Facebook travaille sur une application de vidéo avec l’intention d’écraser la popularité de Snapchat. L’intérêt du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, dans le modèle et le potentiel de Snapchat est clair depuis longtemps. L’entreprise a tenté en vain d’acquérir l’application en Novembre dernier, malgré une offre de 3 milliards.
Slingshot est la seconde tentative de l’entreprise pour entrer dans le jeu de la messagerie. La première de l’entreprise, les « Poke », avait connu une brève popularité après sa sortie en Décembre 2012, mais a finalement été effacée en mai… Mais la véritable question concernant cet incident est de savoir si c’était vraiment une maladresse… ou plutôt un coup de pub de la part de Facebook !