Un homme âgé de 41 ans, originaire de Houston, a été arrêté pour détention de pornographie juvénile. L’enquête a pu démarrer (et aboutir) en très grande partie grâce à Gmail, le service de messagerie de Google, mais surtout à la politique du groupe sur la confidentialité.
En 2013, Google avait promis publiquement d’aider à mettre fin à la pornographie juvénile en ligne. Eric Schmidt, le président exécutif de Google, a déclaré en Novembre 2013 que Google « a mis plus de 200 personnes sur le développement de nouvelles technologies pour résoudre le problème. »
Schmidt a déclaré que, bien que les algorithmes de Google ne soient pas «parfait», ils avaient retiré des résultats liés à la pédophilie sur plus de 100 000 requêtes de recherche. Lorsque le matériel répréhensible a été découvert, les ingénieurs attribuent à l’image ou à la vidéo une empreinte numérique qui peut l’empêcher de réapparaître dans les résultats. Le contenu devient alors plus facile à repérer sur les systèmes automatisés.
Gmail est le plus grand service e-mail au monde, avec plus de 450 millions d’utilisateurs. Il est au centre de toutes les discussions sur le respect de la vie privée sur Internet, car il analyse automatiquement les messages Gmail pour de multiples raisons, y compris la diffusion des annonces.
Dans un procès fédéral aux États-Unis, Google est accusé d’avoir enfreint les lois sur la vie privée fédérales et étatiques, y compris les lois sur l’écoute électronique, à cause de cette surveillance.
Pourtant, c’est grâce à cette méthode controversée que Google a pu découvrir un pédophile, qui avait su rester très prudent dans ses échanges de fichiers frauduleux. Ne passant que par courriers électroniques, il n’aurait pas pu être détecté par des robots « renifleurs » sur le moteur de recherche du groupe.