Internet pollue autant que la totalité des avions en circulation sur toute la planète à l’heure actuelle. Une révélation qui peut surprendre et inquiètera certainement, à l’heure où les gouvernements du monde entier tournent leur attention vers les problématiques d’écologie et de pollution.
Selon une étude réalisée par la Global e-Sustainability Initiative, une organisation dont l’action est consacrée au développement durable des technologies du web, Internet est devenu un facteur polluant très important à l’échelle globale, au même niveau que le trafic aérien.
Au cours des dernières années, avec la croissance fulgurante d’Internet et le développement de toutes les activités qui y sont liées, l’empreinte carbone du web a augmenté de façon incroyable et serait sur le point de crever le plafond.
De nos jours, l’activité créée par les utilisateurs du web représenterait environ 2% du total de rejet de CO2 dans l’atmosphère.
Même si ce pourcentage peut paraître mineur, Greenpeace commente la nouvelle et apporte une comparaison qui permet de mieux comprendre la situation : si Internet était un pays, il serait le 6e plus gros pollueur de la planète, derrière l’Inde et juste devant l’Allemagne.
Plus inquiétant, on peut aussi estimer que cette pollution sera bien difficile à contrôler, malgré toutes les bonnes volontés et les initiatives des grands groupes informatiques et des pouvoirs politiques.
Chaque année, les technologies du web et du monde mobile ne font qu’aller de l’avant. Bientôt, les réseaux 5G feront leur apparition chez les utilisateurs du monde entier, accompagnés de leurs charges serveurs et de leurs besoins énergétiques correspondants.
Installer des serveurs dans les régions froides, comme le cercle arctique pour Google ou Facebook, ne suffira pas à diminuer de façon significative l’empreinte carbone des millions d’internautes à travers le monde.
Pour éviter une crise écologique provoquée par les nouvelles technologies, dont la croissance exponentielle n’est pas prête à ralentir, il faudra dans un avenir très proche commencer à mettre en place des solutions viables, pour la diminution de la pollution qui est générée à l’heure actuelle.