Le Bon Coin ne respecterait pas les lois en vigueur sur la moitié de ses annonces immobilières, d’après une enquête CLCV publiée la semaine dernière. Près de 50% des petites annonces mises sur le site ne sont pas conformes aux lois en vigueur pour l’encadrement des loyers.
C’est une enquête menée par la CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie), l’association de défense des consommateurs, qui a révélé cette information surprenante le 25 Octobre. D’après les constatations faites sur les sites recensant des annonces de type immobilier, Leboncoin.fr fait partie des plus mauvais exemples.
Les prix gonflés sur Leboncoin
Pour réaliser son enquête, la CLCV explique sur son site avoir consulté un total de 800 annonces immobilières sur 8 grands sites français : seloger.com, fnaim.fr, leboncoin.fr, pap.fr, nexity.fr, foncia.com, orpi.com et century21.fr. Et après ces consultations, il s’est avéré que le site d’annonces entre particuliers LeBonCoin était parmi les plus mauvais, dépassé dans son non-respect de la loi uniquement par pap.fr. Seules 52% des annonces publiées sur Leboncoin respectent la Loi Alur et ses obligations de plafonnement de loyer applicable. Même les comptes d’agences immobilières seraient apparemment coupable de cette faute, exigeant des loyers excédant le plafond maximum par des sommes allant jusqu’à 115.39€/mois. Un constat peut-être adouci par le fait que Leboncoin est le site qui a s’est fait examiner avec le plus de soins : 233 annonces y ont été contrôlées, contre seulement 28 sur Nexity, le « meilleur » élève avec 86% de conformité.
La vigilance s’impose
Si vous êtes à la recherche d’un loyer dans la région Parisienne et que vous faite le tour des annonces sur le web, il est évident à la lumière de cette enquête que la plus grande prudence s’impose. Pour être sûr que le loyer qui vous intéresse n’est pas plus cher que ce qui est autorisé par la loi, le gouvernement a mis en ligne un test (encadrementdesloyers.gouv) très simple. Entrez toutes les informations nécessaires et vous verrez, en quelques secondes, si le propriétaire ou l’agence immobilière louant ce logement a eu la main lourde au moment de choisir le montant du loyer.