Les éditeurs de contenus sur Internet, en France comme à l’étranger, se sentent menacés par la pratique du blocage de publicité (AdBlock ou autre). Dans l’hexagone, un regroupement d’éditeurs à décidé de passer devant la justice pour préserver son gagne-pain sur la toile.
Les relations entre les éditeurs français et les bloqueurs de publicité plus connus sous le nom de « ad blockers » n’ont jamais été des plus amicales.
Le différend, qui court depuis des années sur internet, pourrait se régler au tribunal à en croire les dernières informations révélées en France. Les éditeurs de contenu sur Internet seraient en train de préparer une requête qui devrait être déposée sous peu sur le bureau des juges.
A l’origine de cette action judiciaire, le manque à gagner important causé par les bloqueurs de publicité. Les éditeurs, qui jouent leur survie dans ce bras de fer, n’ont pas l’intention de baisser les bras, face à des logiciels qui touchent directement à leur porte-monnaie.
Pour de nombreux éditeurs français, les pratiques des bloqueurs de publicité ne sont pas acceptables. De plus en plus personnes utilisent ces logiciels permettant de bloquer la publicité sur internet, et les revenus connaissent des baisses incroyables selon les « victimes » qui ont donc décidé de faire confiance à la justice.
Cependant, certains « bloqueurs »‘ comme le logiciel Adblock rappelent, par le biais de leur porte-parole Ben Williams, qu’ils offrent le choix aux utilisateurs de ne pas bloquer certains sites de leur choix, pour ne pas pénaliser les éditeurs de contenu qui le méritent :
« Nous sommes l’un des seuls bloqueurs à proposer une solution concrète pour les éditeurs.
C’est un compromis qui a le mérite d’exister et nous sommes toujours ouvert au dialogue. »