Ce mardi 1er Juillet, la NASA lance son premier satellite dédié exclusivement à la mesure du dyoxide de carbone (CO2) tout autour du globe. On s’attend à des résultats probants sur l’absorption et le stockage de ce gaz dans les océans et les sols de notre planète. (mis à jour)
EDIT : le lancement a été reporté en raison de problèmes avec « la circulation d’eau dans le lanceur » rapporte Le Monde ! Dans le meilleur des cas le nouveau lancement aura lieu dès ce mercredi matin.
Les données de l’Observatoire Orbital du Carbone (OCO-2) seront extrêmement précises. L’instrument passera en revue une surface d’un mile carré de la Terre à la fois, pour éviter les nuages. L’instrument prendra environ un million de mesures individuelles tous les jours, dont 100 000 sont censées être utiles. La NASA suivra l’évolution du CO2 est émis à partir de sources telles que des sorties d’échappement, des raffineries et des cheminées. L’organisme observera la façon dont il est absorbé par les océans, le sol et les plantes.
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La NASA espère qu’en observant la quantité de CO2 absorbée par les océans et la terre, les scientifiques seront en mesure de prédire avec précision combien de CO2 sera sur Terre dans 50 ans et où il sera stocké. Cela pourrait expliquer le mouvement des rendements des cultures dans des régions agricoles spécifiques, lorsque les niveaux de CO2 augmentent, ou comment les forêts devront supporter les coûts de l’absorption de CO2.
Le dioxyde de carbone est le principal facteur du changement climatique. Environ 40 milliards de tonnes de CO2 sont libérées dans l’atmosphère chaque année en raison de l’activité humaine, soit environ 5,5 tonnes par personne sur la Terre.
Au cours des 14 dernières années, le niveau moyen de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est passée de 364 parties par million à près de 400 ppm par an. Ce qui est sans précédent dans l’histoire récente de la Terre.
Le taux actuel d’augmentation correspond à plus du double du taux de croissance observé dans les années 1960.
La moitié du CO2 qui est émis dans l’atmosphère y reste, tandis que l’autre moitié est divisée : un quart est absorbé par les océans, et l’autre quart par le sol et les forêts. Mais personne ne sait vraiment exactement où il est absorbé ni à quel taux. C’est ce que le nouveau satellite de la NASA va nous révéler dans peu de temps.
J’espère que la NASA est bien informée au sujet des risques que représente le Canada (avec son gouvernement actuel) à l’égard d’une telle entreprise; en effet, ce pays ne croit pas en la science, à en constater l’hostilité et l’ampleur des attaques que M. Harper perpétue aux scientifiques… et ne croit pas non plus aux changements climatiques. De plus, le nouveau satellite pourrait révéler des informations qui ne concordent pas avec l’idéologie conservatrice canadienne. Pour ces raisons, je tenais à vous informer du danger que pourrait courir ce nouveau satellite, s’il volait au-dessus du Canada.