Les hackeurs les plus connus sur Overwatch et plusieurs services en ligne, PoodleCorp et LizardSquad, ont été arrêtés et vont passer au tribunal. Ils vont devoir faire face aux conséquences de leurs DDoS devant un tribunal de Chicago.
Si vous êtes un joueur PC qui s’amuse régulièrement sur des jeux en ligne de Blizzard (Overwatch, Hearthstone, …), Riot Games (League of Legends) ou Sony, cette nouvelle va vous ravir au plus haut point. Les internautes qui se cachaient derrière les groupes « PoodleCorp » et « LizardSquad » ont été identifiés et vont devoir comparaître au tribunal.
PoodleCorp arrête d’aboyer
Les signes étaient là depuis un moment, et cela été confirmé après la citation à comparaître devant un tribunal d’Illinois à Chicago de « Zachary Buchta » (Maryland) et « Bradley Jan Willem Van Rooy » (Pays-Bas, Leiden), relayée par plusieurs sites d’information anglophones. Depuis plus d’une semaine, le compte Twitter d’habitude très actif (plusieurs Tweets par jour) de « PoodleCorp » était passé en silence radio complet. Après avoir dérangé le fonctionnement de plusieurs grandes entreprises de Jeu Vidéo, Blizzard et Riot Games étant leurs cibles favorites, les deux jeunes de 19 ans ont été rattrapés par le long bras de la justice. Inquiétés par plusieurs chefs d’accusation pour leurs actes criminels, il vont devoir se défendre devant un tribunal de Chicago pour avoir « conspiré avec d’autres pour lancer des cyberattaques destructrices autour du monde, et trafiqué des comptes de paiement qui avaient été volés à des victimes sans méfiance. »
Coup d’arrêt à leurs activités illégales
Conséquence directe, tous les services de piratages qu’ils proposaient en ligne ont été stoppés par les autorités des Etats-Unis. Les quatre noms de domaines associés à leurs activités criminelles ont été saisis (shenron.lizardsquad.org, lizardsquad,org, stresser.poodlecorp.org, poodlecorp.org). Ces sites offraient de nombreux services illégaux, allant du simple DDoS au harcèlement téléphonique automatisé. Si ils ne parviennent pas à obtenir des circonstances atténuantes, les deux jeunes pirates encourent désormais une peine maximale de 10 ans de prison. Espérons qu’ils ont bien profité de leur petit moment de célébrité, après avoir empêché des millions de joueurs de jouer à Overwatch ou LoL pendant des dizaines d’heures.