Des vestiges de « bébés dinosaures à bec de canard », ou Saurolophus Angustirostris, auraient été trouvés par des scientifiques dans le même nid, situé à la « Tombe des Dragons » dans le désert de Gobi en Mongolie. Les jeunes dinosaures faisaient partie du même nid situé sur le banc de la rivière, mais on ne sait pas s’ils étaient encore dans leur oeufs, où s’ils venaient d’éclore, lorsque la mort les a surpris.
Des scientifiques pensent avoir trouvé des restes d’une portée de dinosaures qui appartiendraient au groupe des « Saurolophus Angustrirostris », une branche des Hadrosaures géants, et qui ont la particularité d’être connus pour leur bec de canard.
Cette découverte aurait été faite dans le sud de la Mongolie, au beau milieu du désert de Gobi qui rejoint le nord de la Chine. Les dinosaures étaient localisés sur le banc d’une rivière, et ont été retrouvés près de coquilles d’oeufs, ce qui peut sous entendre qu’ils venaient d’éclore, où qu’ils étaient presque matures dans leur oeuf. Les scientifiques ont décrit trois ou quatre spécimens périnatales (des bébés…), et deux fragments de coquilles d’oeufs associés, sur le banc de rivière.
Leonard Dewaele, de l’Université de Gand, de l’Institut Royal Belge des Sciences Naturelles, est revenu sur la découverte en précisant que la longueur du crâne des dinosaures trouvés représentait uniquement 5% de la plus grande longueur relevée pour ce type de dinosaure. Il a rajouté qu’ils ne disposaient pas encore de la crête qui fait la particularité de l’espèce, et que certaines zones du crânes n’avaient pas encore fusionné, ce qui confirmerait le fait qu’ils étaient aux premiers stades de leur développement.
Deawele rajoute même :
« La crête en developpement sur les bébé Saurolophus, montre l’évidence de la croissance de cette crête Ontogénétique au sein de la population Saurolophini. Le Saurolophini était le seul à supporter la crête comme des adultes. »
Cette découverte est importante pour les scientifiques qui espèrent combler un vide de connaissance au sujet du développement du Saurolophus Angustirostris. En effet, les fragments de coquilles fossilisés ont des concordances avec les spécimens trouvés en Mongolie même.
La température des dinosaures…
Alors que la découverte de ces « bébés dinosaures » se faisait en Mongolie, d’autres scientifiques ont réussi l’exploit de déterminer la température de dinosaures affichant pas moins de 80 millions d’années. Une prouesse réalisée en analysant chimiquement les coquilles des oeufs fossilisés.
L’étude publiée ce mardi 13 Octobre 2015 dans la revue Nature Communications a démontré que la température des dinosaures était différente en fonction des espèces. Pour arriver à ce résultat, l’équipe de Robert Eagle, de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), s’est basé sur une méthode d’analyse chimique qui permet de déterminer la température intérieur de la femelle lors de l’ovulation.
En effet, c’est en isolant deux isotopes rares du carbonate de calcium, l’oxygène 18 et le carbone 13, qu’ils sont arrivés à avoir des données plus ou moins précises. Les deux isotopes ont tendances à se séparer si la température est haute et à se regrouper si la température est basse.
Les résultats ont donc fait la lumière sur des températures de 38°C pour les plus gros dinosaures, et de seulement 32°C pour les oviraptoridés. La température corporelle des autres espèces variaient donc entre les deux températures…
