Pokémon GO reste aussi imposant et omniprésent sur mobile, malgré sa baisse de popularité observée depuis quelques semaines. Le jeu de Niantic reste le jeu le plus téléchargé sur mobile deux mois après sa sortie.
Comme nous l’avions déjà mentionné la semaine dernière, Pokémon GO est en perte de vitesse depuis quelques temps et perd régulièrement des joueurs. Mais malgré cela, le jeu de Niantic est resté la semaine dernière le jeu le plus téléchargé sur mobiles (iOS et Android).
Pokémon GO résiste contre vents et marées
Alors que les revenus générés par Pokémon GO, tout comme son nombre d’utilisateurs actifs au quotidien, a nettement diminué depuis sa sortie, l’application reste très populaire. Comme le montre le site App Annie, aussi bien sur iOS que sur Android, le jeu de Niantic domine toujours le reste du paysage gaming sur mobile. Il le domine simplement moins « outrageusement » qu’auparavant, perdant petit à petit l’énorme avance qu’il avait pris sur des concurrents comme Game of War, Candy Crush ou Clash of Clans. A l’heure actuelle, il attire « seulement » quelques dizaines de millions d »utilisateurs chaque jour.
Un déclin « normal »
Et d’après des experts du marché, cette situation est parfaitement normale. Après son départ explosif, il était attendu que Pokémon GO subisse une telle chute dans ses revenus et sa croissance. Selon Daniel Ahmed, un analyste du marché mobile, il était impossible que la centaine de million de joueurs qui avaient téléchargé l’application continue à y jouer plus de 30 jours après sa sortie. Les applications qui sortent sur mobile, même les plus populaires, sont « chanceuses » si elle parviennent à conserver plus de 50% de leur base de joueurs initiale. L’avenir de l’application et sa pérennité financière se joueront essentiellement dans les mois qui suivent. C’est dans quelques semaines ou quelques mois que l’on saura réellement si Niantic a su assurer le suivi de son jeu, en conservant une communauté assez étoffée et dévouée pour justifier le développement de futures mises à jour (pour l’intégration de la Gen 2 par exemple).