Les producteurs de The Walking Dead ont affiché le 24 Janvier en public, un petit conflit, une divergence d’opinion qui semble exister entre eux à cause de la saison 7 de la série AMC. Ils ont émis des avis diamétralement opposés sur la violence illustrée dans les épisodes de la saison 7B.
La semaine dernière, la productrice Gale Ann Hurd avait avoué lors d’une conférence NATPE que les épisodes de la saison 7 de TWD avaient été « censurés ». La violence mise en scène dans tous les épisodes suivant le premier très brutal de la saison aurait été revue à la baisse. Un aveu sur lequel ses deux collègues producteurs (Nicotero et Gimple) ont tenu à revenir cette semaine.
The Walking Dead pas censuré ?
La semaine dernière, les fans de The Walking Dead n’ont apparemment pas été les seuls à être surpris par les aveux de censure faits par Gale Ann Hurd. Scott Gimple et Greg Nicotero, les deux autres producteurs de la série, refusent catégoriquement d’admettre la même chose qu’elle. Interrogés par Entertainment Weekly, ils ont expliqué leur point de vu sur ce qui a été fait pour TWD Saison 7 et son « season premiere ». D’après Gimple, aucune décision n’a été sciemment prise pour diminuer la violence prévue dans les scènes encore non-diffusées de la saison : « La violence du premier [épisode] avait un but narratif spécifique et je ne dirais jamais que c’est le niveau de base pour la quantité de violence qu’on va montrer dans le show. Si nous recréons quelque chose d’aussi prononcé, il y aura un but narratif spécifique qui le justifiera ».
Tout pour l’histoire
Si la violence est effectivement moins dérangeante dans les épisodes restants de la saison 7, ce n’est donc pas parce que les responsables d’AMC ont plié sous les plaintes des associations et des téléspectateurs. C’est juste que les événements qui sont décrits dans les futurs épisodes n’ont pas « besoin » d’être aussi violents que la mort de Glenn et Abraham. Greg Nicotero, questionné lui aussi à ce sujet, a ajouté qu’il ne changerait rien à ce premier épisode dérangeant : « Il y a définitivement une différence entre la violence contre les rôdeurs et la violence ‘humain sur humain’, mais vraiment, nous faisons tout pour notre histoire ».